Formation Continue « Cui-cui » du 1er juin 2024
Ce samedi le temps est maussade, mais les formateurs Stéphane et Bernard sont optimistes ! On entendra et verra des oiseaux. Les 24 participants ne sont pas revenus bredouilles ! En fin de parcours, 29 espèces sont reconnues essentiellement grâce à leurs chants.
Puisque la météo est capricieuse, les formateurs décident de quitter rapidement la cabane de la Planiaz pour profiter d’une éclaircie. La première explication sur le terrain concerne la manière de régler ses jumelles : on sélectionne si possible un objet proche pour un réglage sommaire ; on ferme l’œil droit pour régler l’œil gauche avec la molette centrale, fermer l’œil gauche pour régler l’œil droit avec la bague située sur l’œilleton droit.
Bon… après quelques grimaces, c’est fait. Départ direction le Molard, une petite montagne avec sa zone de protection de certaines espèces !
Reconnaître un oiseau passe avant tout par son chant, mais il y a 5 observations visuelles à faire pour s’assurer de l’espèce entendue : sa taille, sa ou ses couleurs, ses marques (points, formes, lignes), ses pattes et son bec. Et tout cela le plus rapidement possible.
L’oiseau recherche le plus souvent un perchoir pour chanter ; de là, il surveille ! Arrêts fréquents pour écouter en silence, s’orienter vers la source du chant, surtout pas de gestes brusques !! Les oiseaux ont bonne vue ! Observer en recherchant les 5 clés de détermination.
On continue ! Dans un vieil épicéa, des petits trous creusés par une sittelle torchepot à la recherche de petites larves ! «torchepot»? C’est que l’oiseau niche dans un trou d’arbre et si l’ouverture est trop grande, elle la torche avec de la boue !
Plus loin, le service des forêts a ouvert des couloirs plus ou moins perpendiculaires au chemin… la zone étant une zone subalpine protégée, cela favorise la conservation et le retour de certains oiseaux, mais aussi des couloirs de fuite : bécasse des bois (observée en vol le soir précédent la formation par Bernard et Stéphane), le tétras-lyre (observation d’une femelle vers midi) et la gelinotte des bois.
Alors qu’une éclaircie se dessine, montée au sommet du Molard pour observer d’éventuels tétras-lyres et constater la fragilité des lieux : en effet, le sol est recouvert de buissons bas favorisant la nidification au sol du tétras-lyre et de la gélinotte des bois. Restons sur les chemins ! Telle est la devise.
Pause au refuge circulaire ou nous rencontrons quelques personnes déjà attablées autour d’un feu ! Eh oui, ce 1er juin est presque hivernal !!
Retour par la Goille aux cerfs avec halte à la gouille… observation rapide d’amphibiens, avant de retrouver le chalet de la Planiaz.
En guise de fin de formation, Bernard nous demande de participer à un petit jeu : il s’agit d’utiliser divers objets représentant les becs d’oiseaux pour recueillir une nourriture placée dans des contenants aussi divers qu’un couvercle de tupperware passant par un gobelet étroit. Chacun constate qu’il est essentiel de préserver des biotopes adaptés à chaque oiseau.
Lien sur un article du 24 heures : https://www.24heures.ch/ultime-refuge-despeces-menacees-une-foret-de-150-hectares-devient-une-reserve-785919295994






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